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Illustrateur : Fabien Hulot

 

Site internet : http://fabienhulot.ultra-book.com/

 

1/ Titre du conte de Valérie Bonenfant  : L’âne Pascal

 

Introduction :

 

Un conte où les clichés ont la vie dure…

Pascal, un âne, est réputé bête et ignare.

Or, quand tous les animaux de la ferme se font embarquer dans un cirque, c’est Pascal qui va les libérer, avec l’aide de son amie, la nature…

 

Premières lignes :

 

Pascal était un âne sans histoires, qui menait sa petite vie tranquille à la ferme. Comme il ne parlait pas beaucoup, et qu’il ne répondait aux questions que par oui ou par non, on le taxait d’être un animal stupide :

-« C’est normal, c’est un âne. Un âne n’est pas bien intelligent, c’est bien connu. Ne dit-on pas « bête comme un âne » ? » dit le chien Barnabé.

-« C’est vrai. On dit même que les mauvais élèves à l’école, portent le « bonnet d’âne ». C’est comme ça, c’est dans la nature… Les ânes n’ont pas le gène de l’intelligence. » renchérit Eclair le cheval.

Pascal écoutait ces paroles et voyait bien qu’on le prenait pour un demeuré. Mais peu lui importait ce qu’on pensait de lui. Lui se connaissait des dons qu’aucun de ses proches ne possédait…

 

Quelques images :

 

 

 

 

Etat d’avancement du projet de recueil : à finaliser.

 

Commentaires : le projet envisagé avec Fabien est de réaliser un premier recueil de 12 contes, 12 histoires réunies (dont plusieurs inédites !), à destination d’un public adolescent.

Une belle imagination, de l’humour, un style vif, dynamique et enjoué qui promet… A suivre !

 

2/ Titre du conte : Le journal des bonnes nouvelles

Introduction :

 

Si vous en avez assez de lire les tristes nouvelles des journaux, faites un détour par ce conte !

Ici, pour une fois, on édite un périodique, contenant exclusivement des informations joyeuses !

Comme cela fait du bien de tourner les pages de ce quotidien : enfin du ciel bleu, des fleurs, des naissances…

Une lecture à conseiller à tous ceux qui souhaitent être informés différemment…

 

Premières lignes :

 

Le monde des journaux était tout gris. Des pages entières blanches, recouvertes d’écritures noires serrées. Tout ça donnait un fondu grisâtre, plutôt tristounet.

Un jour, un lecteur assidu de ces quotidiens en eut assez de ces nouvelles sombres. Il eut envie de couleurs. Il imagina alors d’insérer quelques photos colorées à l’appui des faits divers sinistres.

Certes, des tâches de couleurs apparurent, mais souvent d’un rouge sanglant, ou bien d’un bleu inquiétant. Curieusement, le monde des journaux ne s’en égaya pas davantage…

 

Quelques images :

 

 

3/ Titre du conte : L’abominable homme des mers

Introduction :

 

Un conte qui revisite l’histoire…

Savez-vous pourquoi le 6 juin 1944 a eu lieu en Normandie le débarquement américain ?

C’est parce qu’il n’a pas pu se faire avant sur une autre plage…

 

Premières lignes :

 

Noti était un homme qui habitait au bord de la mer, tout au bord de la mer, les pieds dans l’eau, seule ligne verticale entre l’horizontalité de la grande bleue et la plaine alentour qui n’en finissait plus.

Autrefois, il habitait comme tout le monde dans le village plus au Nord. Mais les querelles de voisinage l’avaient d’abord relégué en périphérie, puis l’avait éjecté hors du cercle jusqu’à débarquer sur cette plage qu’il n’avait plus quittée.

Au début, il se trouva une grotte creusée par la mer à flanc de rocher. Il s’aménagea une couchette confortable, s’équipa d’une table, une chaise, ce qui lui était grandement suffisant. Il vivait là depuis des années, seul, heureux, loin des hommes…

 

Quelques images :

 

 

 

4/ Titre du conte : Le piano Forté

Introduction :

 

Quand deux destins accidentés de la vie se rencontrent…

Un vieux piano, ex-instrument d’un virtuose, est mis à la disposition d’un grand musicien déchu.

Au fin fond d’un piano-bar sordide, leur premier contact n’est pas franchement une réussite !

Mais les suivants par contre vont se révéler… extraordinaires !

 

Premières lignes :

 

Il était une fois un piano qui s’appelait Forté. Comme beaucoup d’instruments, il adorait la musique classique : la douce romantique, la religieuse empruntée, la symphonique enlevée…

Un jour, curieusement, il fut emmené dans un piano bar «  Chez Marcel ». D’emblée, l’endroit ne lui plut pas : petit, sombre, enfumé… Beurk ! Comment faire de la musique dans un lieu pareil ?

Tard le soir, alors que Forté se préparait à s’endormir, un musicien arriva. Quoi ? On allait jouer maintenant, à cette heure-ci ! Non, ce n’était pas raisonnable ! D’habitude, il était couché depuis longtemps…

 

Quelques images :

 

 

5/ Titre du conte : Polo l’ami des bêtes

Introduction :

 

Un p’tit coup de main bienvenu pour tous ceux qui révisent !

C’est ce que propose ce conte.

Avec un professeur bien particulier : il est petit, il a des ailes, et fait des BZEUEUEU… !

 

Premières lignes :

 

Polo était un jeune homme doux et pacifique. La nature était son amie, jamais il ne lui avait fait du mal. Les bêtes l’adoraient et le fréquentaient souvent, car elles savaient qu’avec lui, elles n’étaient pas en danger. Un jour, Colki le moustique rejoignit ses appartements.

-« Hey ! Pas mal chez Polo ! C’est sobre, c’est frais, c’est confortable… Mouais, je me poserais bien les ailes ici ! » dit-il en s’aplatissant sur le beau canapé vert de Polo.

Celui-ci justement rentrait. Qu’avait-il à faire ce soir ? Ah oui… Réviser son anglais, terminer son exercice de maths et finir son livre en français « La Panacée »… Bien, il avait du travail, alors autant s’y mettre sans tarder !...

 

Quelques images :

 

6/ Titre du conte : Flic l’hameçon qui n’aimait pas le sang

Introduction :

 

Un conte où une partie de pêche se transforme en chasse au trésor… Flic, un hameçon, découvre avec horreur, ce qu’est son métier : piéger et tuer les poissons innocents ! Impossible, Flic ne se sent pas l’âme d’un sanguinaire. Alors, il s’évertue à pêcher, mais autrement…

 

Premières lignes :

 

Il était une fois un jeune hameçon du nom de Flic, qui venait d’être acheté par un pêcheur. Un peu de bricolage avec un fil de fer, un flotteur rouge accroché un peu plus loin… Et plouf, Flic se retrouva dans l’eau.

Brrh, l’eau n’était pas très chaude. On n’était qu’au début du printemps, et le soleil n’avait pas encore adouci la température.

-« Aglagla… » susurra l’hameçon, « j’étais mieux au chaud dans ma boîte, au magasin. »

Mais l’heure était venue de travailler. Sa tâche ? Il ne la connaissait pas vraiment, alors il observa autour de lui. Oui, là-bas, un confrère, comme lui, au nez crochu.

Mais tiens, voici un poisson qui venait lui tourner autour…

 

Quelques images :

 

 

7/ Titre du conte : Saïb le charmeur de serpents

Introduction :

 

Le charme immuable du passé face au modernisme…

Dans un souk, finies les étoffes chamarrées, les babouches pittoresques, les vaisselles colorées… A la place : des téléphones portables, des radios dernière génération, des téléviseurs haute définition, tous couleur gris métallisé clinquant.

Mais le charmeur de serpents, lui, reste là…

 

Premières lignes :

 

Il était une fois, quelque part en Afrique du Nord, un charmeur de serpent du nom de Saïb, qui montrait son talent au fond d’un souk d’un village typique. Il avait hérité son savoir de son père qui lui-même le tenait de son grand-père… et ainsi de suite, jusqu’au plus lointain de ses ancêtres.

La transmission depuis de nombreuses générations, ne s’était jamais interrompue.

Saïb excellait à faire sortir, aux premières notes jouées avec sa flûte, son serpent du panier, pour le plus grand émerveillement des badauds…

 

Quelques images :

 

 

8/ Titre du conte : Panne de lune

Introduction :

 

Le conte d’une nuit sans lune…

Quelques mots malheureux et voici la lune en train de bouder…

Du coup, elle s’éteint. Désormais, la nuit paraît bien noire.

Brrrrh… C’en est même carrément sinistre !

Mais comment réparer un astre pour qu’il remarche ?

 

 

Premières lignes :

 

Il était une fois une lanterne du nom de Lumi qui entra en communication avec la lune.

-« Hey toi, là-haut, tu ne voudrais pas descendre un peu pour éclairer mieux ? Cette nuit est vraiment sombre, et nos ampoules ont du mal à percer l’obscurité… »

Pas de réponse de la lune.

-«  Hou hou hou, l’astre rond ! Je te parle… Si tu venais nous rejoindre pour éclairer nos chaussées… Après tout, ce serait une bonne action : tu agirais en faveur de la sécurité routière, plutôt que de briller inutile là-haut dans le ciel… »

Briller inutile ? La lune ne se sentit pas concernée par cette injonction à son égard. Bien sûr qu’elle brillait utile : et tous les poètes romantiques qui venaient y puiser son inspiration… ?

 

Quelques images :